Penne d'Agenais et sa basilique Notre-Dame de Peyragude, village remarquable du Lot et Garonne
Des hommes ont vécu ici plusieurs milliers d'années avant notre ère : le site azilien de Port de Penne et le dolmen d'Auradou en témoignent. Le nom de Penne lui-même a une origine gauloise : dans la langue celte, "Penn" signifie crête de montagne.
De l'époque romaine, il reste les traces de nombreuses " villas " qui témoignent : de trois siècles de prospérité. Puis vinrent les grandes invasions, successivement Vandales, Alamans, Goths, Francs, Arabes et Normands. Au 12ème siècle, le mariage d'Aliénor d'Aquitaine avec Henri Plantagenêt fera passer l'Agenais sous la domination anglaise. Leur fils, Richard Coeur de Lion, séduit par la situation stratégique de Penne, y fît bâtir une puissante forteresse au pied de laquelle vint se blottir la ville. Dès lors, Penne sera la clé du " Duché de Guyenne " dont, au cours de guerres incessantes, les armées se disputeront la possession.
En 1212, pendant la guerre des Albigeois, les croisés s'emparent de la place après un siège de 50 jours. Les habitants qui refusaient d'abjurer leur hérésie auraient été brûlés vifs. Pendant la guerre de Cent Ans, Penne changea plusieurs fois de mains, mais l'épisode le plus sanglant eut lieu au cours des derniers mois de 1372.
Dés le début du XIIIème siècle, Penne avait reçu une charte de coutumes qui accordait à la commune le droit de s'administrer elle-même. Relevant directement du roi, elle est gouvernée par les consuls élus par les notables. Elle possède alors sa police, sa justice et ses armoiries. Jusqu'à la fin de l'Ancien régime, elle restera une des communautés d'habitants les plus étendues de l'Agenais.
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